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LES COIFFES SARTHOISES

Au cours des siècles et dans toutes les provinces, les femmes ont toujours porté des coiffes. En effet, la coiffe au même titre que le costume reflète les traditions et l'histoire des femmes d'une même contrée. Ce sont de véritables éléments identitaires et révélateurs du terroir, du statut social et familial. 

 

En Sarthe, à partir de la Révolution, les coiffes se sont diversifiées. Les lois somptuaires ayant disparues, les coiffes de dentelles et de fines broderies apparaissent. Si la façon dont elle est ornée, avec plus ou moins de dentelle, de broderie, avec des bijoux plus ou moins précieux, indique le rang social de la femme qui la porte, les dames conservent toute leur vie la même forme de coiffe ! 

 

Les coiffes, éléments indissociables du costume, deviennent des signes distinctifs et vecteurs de nombreux symboles. Leurs coupes, leurs formes, leurs types de broderies ou encore leurs motifs sont autant de renseignements sur le niveau de vie, l'origine géographique ou la profession de celles qui les portaient. 

 

 

Trois générations vont se succéder : 

 

- La "Bonnette" (1800-1850) : Elle se compose notamment de grandes ailes plissées. 

 

- La "Bise-moi vite" (1850-1900) : Cette coiffe a été nommée ainsi parce qu'elle dégageait le visage des jeunes filles. En général brodée en Lorraine, elle est plus petite et d'une très belle facture. 

 

- La "Galette" (1900 - 1920/30) : Appelée "Galette" en raison de sa forme, elle présente un fond entièrement brodé en Touraine. 

 

 

L'évolution des moeurs, l'industrialisation, le développement des revues de mode et la création des grands magasins jouent un rôle majeur dans l'évolution des coiffes. Preuve du changement, certaines coiffes vont être achetées toutes prêtes à l'image des bonnets montés. Progressivement, les petits bonnets blancs tombent en désuétude au profit des chapeaux. 

 

 

 

 

 

 

 

 

De gauche à droite, la Bonnette, la Bise-moi vite et la Galette

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